La notion de “vérité” est utilisée couramment dans les rapports humains, mais la plupart du temps elle est employée de manière très floue, pour ne pas dire plus. En plus des usages confus de la notion de vérité se trouve un tout autre problème, bien plus profond, celui de la difficulté à remettre en cause le sentiment de véracité qu’apporte à nos convictions notre sincérité.
La notion de responsabilité est un fait central dans le cadre de la condition humaine. La philosophie amène une réflexion sur l’existence qui souligne le rôle de la responsabilité individuelle dans l’existence et met en évidence l’importance éthique et humanisante du sens des responsabilités. Quelle différence entre responsabilité et sens des responsabilité ? Quelle est l’importance du sens des responsabilité en philosophie ? En quoi la progression philosophique modifie-t-elle notre sens des responsabilités ?
"Que sais-je ?" Cette question posée par Montaigne dans ses Essais est au coeur de la démarche philosophique, le fait de douter. La philosophie peut se penser comme un art du doute. L'usage du doute est le fondement de l'esprit critique. Il n'y a pas de philosophie, ni de philosophe, sans doute. Mais que désigne précisément cette notion. Quelle différence entre doute et scepticisme ? Existe-t-il plusieurs forme de doute ? Faut-il douter de tout ou bien peut-être faut-il parfois douter du doute lui-même pour ne pas faire du doute un nouveau dogme ?
Être humain, c’est être conscient de soi, mais la conscience de soi ne suffit plus aujourd'hui, il faut aussi être conscient de son humanité et de l’Humanité. Au 18ème siècle, Montesquieu demandait «Comment peut-on être persan ?» ; au 21ème siècle, l’interrogation correspondante est “Comment peut-on être humain sans passer par la conscience de l’Humanité ?” Un nouveau défi apparaît, celui d’inclure dans la conscience de soi la conscience de l’humanité.