Promo Philothèque : DU MAL À L’ÉTHIQUE – comprendre le mal dans la condition humaine

1 – QU’EST-CE QUE LE MAL ?

Quelle est la définition du mal ? Quelle différence avec la souffrance et la douleur ? Pour bien comprendre le monde qui nous entoure et l’existence, il nous faut réfléchir et penser. Mais les concepts que nous utilisons sont-ils toujours les bons ? Comprenons-nous toujours le sens des mots que nous employons ? Connaissons-nous toujours le mot adéquat qui décrit la chose ?

2 – DOULEUR ET SOUFFRANCE

Quelle est la définition de la souffrance et la douleur ? Quelle différence avec Mal ? Pour bien comprendre le monde qui nous entoure et l’existence, il nous faut réfléchir et penser. Mais les concepts que nous utilisons sont-ils toujours les bons ? Comprenons-nous toujours le sens des mots que nous employons ? Connaissons-nous toujours le mot adéquat qui décrit la chose ?

3 – L’HOMO PREDATOR – L’être humain est un prédateur universel

Quels sont les caractères qui définissent l’être humain ? On parle de la raison, du langage, de la main, de la pensée conceptuelle, de l’art ou du rire… mais on occulte souvent une autre réalité de la nature humaine : nous sommes des prédateurs universels. Avant d’être des Homo Sapiens, l’évolution a fait de nous des Homo Predator. La nature humaine n’en est pas pour autant plus “mauvaise”, car c’est aussi ce qui nous fait humain.

4 – L’INHUMAINE HUMANITÉ – L’amoralité naturelle de l’Homo Sapiens

Depuis longtemps, les êtres humains s’interrogent sur les raisons des comportements humains au mal, à la violence gratuite, au sadisme, capables des pires cruautés. L’être humain est-il naturellement bon ou mauvais ? Comment penser l’inhumanité dans l’humanité ? Avant toute chose, sans chercher à condamner ni à excuser, il faut regarder lucidement tous les aspects de l’humanité, donc aussi sa capacité à ce qu’on appelle communément le mal. Chercher à comprendre l’être humain, c’est aussi le devoir de comprendre notre si humaine inhumanité. Si l’inhumanité commence en chacun d’entre nous, c’est en chacun d’entre nous que se fait la lutte contre l’inhumanité.

5 – LES RACINES DU MAL DANS LA CONDITION HUMAINE

La compréhension de l’origine des comportements humains relevant communément du bien et du mal permet de réfuter aussi bien la notion de péché judéochrétien que l’idée d’une fatalité du mal le mythe du bon sauvage rousseauiste, de l’origine sociale ou d’une provenance animale du mal en nous. Ni le mal ni le bien ne sont naturels. Quelles sont donc les racines qui poussent, dans le cadre des relations humaines ou à l’encontre de soi, vers ce que nous qualifions habituellement de “mal” ? Les comprendre permet aussi de s’en libérer en faisant prévaloir les valeurs altruistes et solidaires.

6 – COMMENT L’AUTRE DEVIENT L’ENNEMI ?

À la lumière des derniers génocides des années 1990 du Rwanda ou de l’ex-Yougoslavie, il est nécessaire de comprendre les mécanismes anthropologiques, psychologiques, culturels, sociologiques et idéologiques qui poussent à faire de l’Autre, voire d’un proche, un ennemi. Les génocides n’arrivent jamais par accident, c’est toujours le résultat d’un lent processus idéologique de déshumanisation et de négation du droit à l’existence de l’Autre.

7 – LES FONDEMENTS DE L’ESCLAVAGE : LA TENTATION ESCLAVAGISTE – Les racines atemporelles de l’esclavage

Comprendre l’esclavage est une chose complexe, qui fait appel aussi bien à la sociologie et à l’histoire qu’à la psychologie. L’erreur la plus habituelle est de prendre un cas particulier d’esclavage pour “l’esclavage”, ou de confondre cause et conséquence comme dans le cas de l’esclavage colonial. Plus d’un siècle et demi après l’abolition de l’esclavage légal, on redécouvre régulièrement à travers les faits divers de l’actualité que l’esclavage est toujours présent, sous d’autres formes, dans d’autres pratiques, mais qu’il est toujours là. Il convient donc de faire un retour aux sources de l’esclavage pour le définir correctement et pour en comprendre l’origine : la tentation esclavagiste.

8 – LE BIEN N’EXISTE PAS, NI AUCUNE AUTRE VALEUR TRANSCENDANTE – La refondation humaine de l’axiologie

Dans les questions relevant de l’éthique et de la morale, nous entendons régulièrement parler du Bien, de la Vérité, du Beau, du Juste et de bien d’autres idéaux considérés comme des principes moraux réels, universels et métaphysiques. Or, les progrès de la compréhension du monde nous obligent à faire le deuil de ces notions transcendantes, certes porteuses de sens, mais illusoires : ni le Bien, ni le Beau, ni le Juste n’existent.… Nous sommes en présence d’une véritable révolution “copernicienne” en matière d’axiologie, une inversion radicale de l’origine des valeurs, qui oblige à refonder totalement la morale, l’éthique et tous les idéaux philosophiques désormais sur une fondation entièrement humaine.

9 – L’ÉTHIQUE

Quelle est la définition de l’éthique ? Quelle différence avec la morale ? Pour bien comprendre le monde qui nous entoure et l’existence, il nous faut réfléchir et penser. Mais les concepts que nous utilisons sont-ils toujours les bons ? Comprenons-nous toujours le sens des mots que nous employons ? Connaissons-nous toujours le mot adéquat qui décrit la chose ?

10 – LA FOI DANS L’ÊTRE HUMAIN – Faut-il espérer ou désespérer de l’Humain ?

Dans le regard qu’il porte sur l’Homme, l’humanisme parle souvent d’une foi dans l’Homme, chose étonnante puisque ce terme relève d’habitude de la religion. Si la foi en Dieu est une fuite, la foi en l’Être Humain est-elle valable ? Que signifie avoir foi dans l’Être Humain ? La foi dans l’Être Humain est-elle de même nature que la foi en Dieu ? Comment peut-on avoir espoir dans l’Être Humain depuis Auschwitz et Hiroshima ? Le potentiel de bien de l’Être Humain peut-il réellement compenser ses tendances à l’égoïsme, à la cupidité et au mal ?