Sélectionner une page

Programme détaillé : à télécharger.

Lieu : à la Maison de la Philosophie, en présentiel et en visioconférence pour les personnes inscrites.

Visioconférence : sur zoom pour les personnes inscrites. 

Inscription cycle complet : adhérent : 25 € – non-adhérent : 50 €.

Adhésion : adhésion annuelle, valable un an à partir de la date d’adhésion, inclus le replay des conférences (PASS PHILO).

Tarif à l’unité : Tarif unique, en présentiel ou en visioconférence, 10€. 

Replay : Le replay est inclus dans l’inscription au cycle complet.

Cycle estival 2025

LA PLACE DE L’ÊTRE HUMAIN DANS LE COSMOS

LE MARDI A 18H, DU 25 JUIN AU 29 JUILLET 2025

 

cycle de 6 cours par Éric Lowen

en présentiel, visioconférence et replay

– possibilité de s’inscrire en cours de route, rattrapage avec les replay –

Dans ce cycle de 6 cours, nous essayerons de répondre à certains aspects de cette question philosophique fondamentale qui conditionne une part majeure de nos relations avec le monde, la nature, le vivant et le restant de l’Humanité.

1 – Mardi 24  juin : LA PLACE DE L’ÊTRE HUMAIN DANS LA NATURE

Pendant des millénaires, les religions et les conceptions traditionnelles faisaient de l’être humain un être différent des autres êtres vivants, lui accordant une place et une importance supérieures. Ces convictions anthropocentriques ont été entièrement bouleversées par les grandes révolutions scientifiques, de Copernic à la génétique. Aujourd’hui, un tout autre statut de l’être humain dans la nature se dessine : l’égalité ontologique par rapport aux autres espèces dans le vivant et l’insignifiance dans le monde. Une question philosophique fondamentale qui conditionne une part majeure de nos relations avec le monde, la nature, le vivant et le restant de l’humanité.

2 – Mardi 1er juillet : LA DÉMESURE DU MONDE ET L’INSIGNIFIANCE DE L’ÊTRE HUMAIN

L’être humain tend naturellement à évaluer le monde selon des critères humains, dont l’élément de mesure est l’être humain lui-même. Dans nos représentations du monde, nous privilégions inconsciemment un monde à échelle humaine, que l’on peut mesurer et appréhender selon des perspectives humaines, anthropomorphiques et anthropocentriques. Or, le progrès des connaissances nous a dévoilé une réalité radicalement autre : la démesure du monde et l’insignifiance de l’Homme. Démesure aussi sur le plan qualitatif par l’absence de sens et de finalisme des choses. Cette conférence portera sur les éléments de cette démesure du monde et ses conséquences dans nos relations au monde, le vivant et nous-mêmes.

3 – Mardi 8 juillet L’ÊTRE HUMAIN, UN ANIMAL COMME LES AUTRES

Et si l’Être Humain, cet être si particulier, si grandiose, capable du meilleur et du pire, capable de penser, de rire, de créer des symphonies, de bâtir des cathédrales, qui explore les galaxies et les premiers instants de l’Univers, qui traque l’infiniment petit, et doté d’une dimension spirituelle, n’était en fin de compte qu’un animal comme les autres ? Dire cela, ce n’est pas le rabaisser mais réhabiliter l’animalité en nous. Cette conférence est une conséquence de la révolution darwinienne dans la manière de penser le statut de l’animal humain, l’Homo sapiens.

4 – Mardi 15 juillet : L’HOMO PRÆDATOR – L’être humain est un prédateur universel

Quels sont les caractères qui définissent l’être humain ? On parle de la raison, du langage, de la main, de la pensée conceptuelle, de l’art ou du rire… mais on occulte souvent une autre réalité de la nature humaine : nous sommes des prédateurs universels. Avant d’être des Homo Sapiens, l’évolution a fait de nous des Homo Prædator. La nature humaine n’en est pas pour autant plus “mauvaise”, car c’est aussi ce qui nous fait humain.

5 – Mardi 22 juillet : ANCIENNETÉ ET NOVATION DE L’HUMANITÉ – Entre héritage animal immémorial et novation bioévolutive

La conscience moderne de l’Humanité permet de mettre en évidence le paradoxe de l’ancienneté et de la nouveauté de l’Humanité. Notre espèce se trouve à la croisée paradoxale de deux champs d’expériences dans l’aventure du vivant : l’animalité et l’humanité. Quelle est la nature précise de ce paradoxe ? Quelles en sont les conséquences philosophiques ?

6 – Mardi 29  juillet : L’HOMO SAPIENS, LE DERNIER HOMO – Dernier survivant de sa lignée

Comment se fait-il, alors que toutes les autres espèces vivantes présentent une multitude de variétés sur Terre, qu’il n’y ait qu’une espèce Homo ? Nous le savons désormais, c’est le cas aujourd’hui mais ce ne fut pas toujours le cas. L’Homo sapiens est le dernier rameau survivant d’une vaste famille. Preuve s’il en est que la survie des espèces Homo n’a pas toujours été évidente. De ce fait, nous nous retrouvons dans une situation particulière, à la fois seuls au monde dans notre catégorie et derniers héritiers de l’aventure de l’hominisation.

En présentiel à la Maison de la philosophie, en visioconférence et replay pour les personnes inscrites.

Share This