
Programme détaillé : à télécharger.
Lieu : à la Maison de la Philosophie, en présentiel et en visioconférence pour les personnes inscrites.
Visioconférence : via zoom.
Replay : Le replay est inclus dans l’inscription au cycle complet.
Inscription cycle complet : adhérent : 20 € – non-adhérent : 40 €.
Tarif à l’unité : Tarif unique, en présentiel ou en visioconférence, 10€.
Adhésion : adhésion annuelle, valable un an à partir de la date d’adhésion, inclus le replay des conférences (PASS PHILO).




Cycle philosophique
LEÇONS D’ESPRIT CRITIQUE – 2025
LE MERCREDI A 18H, DU 2 JUILLET AU 30 JUILLET 2025
cycle de 5 cours par Éric Lowen
en présentiel, visioconférence et replay
– possibilité de s’inscrire en cours de route, rattrape avec les replay –
Cycle de 5 conférences philosophiques sur l’esprit critique, pour sensibiliser aux sophismes, aux biais cognitifs et autres erreurs de raisonnements.
1 – Mercredi 2 juillet : LES MOTS NE FONT PAS RÉALITÉ – Se défaire de l’envoûtement des mots, ou blablaïsme
Dans une époque où la communication, les réseaux sociaux, le communicationnisme, la propagande et le commentarisme sont si importants, il est bon de rappeler l’inimportance du discours, du « blablaïsme ». L’esprit critique exige de se défaire de la séduction trompeuse des mots, écrits, paroles ou images. Discoureurs, communicateurs et autres influenceurs vivent, non du pouvoir des mots, mais du pouvoir que nous accordons aux mots. La réalité des mots n’est pas la réalité des faits. C’est sur les faits uniquement que doivent se juger les choses, non sur les discours.
2 – Mercredi 9 juillet : LE PRINCIPE DE TOXICITÉ DANS UN DISCOURS
Le problème dans un raisonnement n’est pas le 99 % des idées exactes, mais le 1% des idées problématiques
Selon l’adage populaire «On n’attire pas les mouches avec du vinaigre». Combien de fois pour se forger un avis sur un énoncé, nous en retenons les affirmations exactes, les vérités qu’il met en avant au lieu de chercher les éléments problématiques. Notre esprit est ainsi fait que les énoncés véridiques ont tendance à neutraliser notre esprit critique, et que de ce fait, séduit par les vérités énoncées, nous devenons plus accessible aux notions erronées, fausses, problématiques voire dangereuses. Ce problème peut se qualifier de principe de toxicité, selon lequel ce n’est jamais les 99% d’idées exactes présentes dans un énoncé qui comptent, mais les 1% d’idées problématiques.
3 – Mercredi 16 juillet : LES ARGUMENTS DE DIABOLISATION – Comment répondre à la Reductio ad Hitlerum ?
Lors des débats, discussions et polémiques, il est courant de faire appel à des arguments présentant ses adversaires comme des fascistes, des nazis, ou bien comparant leurs actions, leurs projets, à ceux des nazis (le point Godwin) ou toute autre forme de régime politique assimilable à un régime diabolique. A d’autres époques on les aurait accusées d’être des sorcières, des sorciers… Ces comparaisons fallacieuses relèvent un procédé rhétorique classique : l’argument de diabolisation. Au lieu de discuter réellement des affirmations concernées et d’avancer des arguments objectifs, on diabolise les interlocuteurs et leurs thèses. Nous examinerons les mécanismes de ces sophismes de manière à mieux y faire face et à mieux s’en prémunir.
4 – Mercredi 23 juillet : L’APPEL AU RIDICULE – Les illusions de l’argumentum ad ridiculum
Dans nos échanges et discussions, nous utilisons au quotidien l’humour, l’ironie, la dérision, la plaisanterie, le comique, le sarcasme, la dérision, la satire, le bon mot qui fait rigoler les participants d’une conférence… comme s’ils étaient des arguments rationnels et objectifs. C’est en fait tout le contraire. L’appel au ridicule, ou argumentum ad ridiculum, est le meilleur moyen de critiquer les idées adverses ou de soutenir ses propres idées sans argumenter.
5 – Mercredi 30 juillet : LES ARGUMENTS D’IGNORANCE – Comment répondre aux argumentum ad ignorantiam ?
Dans de nombreux débats, il arrive que des personnes fassent appel à des arguments d’ignorance. C’est notamment le cas dans des sujets touchant à la religion, aux déités et à la métaphysique, mais aussi dans beaucoup de débats de société. Cela consiste à affirmer qu’une idée est vraie parce qu’elle n’a pas été démontrée fausse. Ces attitudes ne sont pas seulement un renversement de la charge de la preuve, elles font de l’ignorance un argument de justification de leurs convictions. Nous examinerons les mécanismes de ces sophismes de manière à mieux y faire face et à mieux s’en prémunir.
En présentiel à la Maison de la philosophie, en visioconférence et replay pour les personnes inscrites. Possibilité de s’inscrire en cours de route, rattrapage avec les replays.